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lundi 12 mars 2012

un "sacré" phénomène

Publié par Po à 01:04 1 commentaires



 Je me prends les pieds chaque matin dans les racines de cet imposant spécimen. Mais on ne jure pas sur le protégé de Buddha, je l'aime donc ... Ici pas de trottoirs et si vous voulez rester en vie mieux vaut raser les murs - ou les arbres - lorsque tuk-tuk, moto-taxi, voitures, chariots ambulants et autres engins imposent leur loi.

  C'est ainsi qu'on protège certains arbres de la déforestation dans une campagne alentours, on les rend sacré, un foulard orange autour de tronc et plus personne n'y touche... Evidemment !


5 fruits (et légumes) par jour

Publié par Po à 00:55 0 commentaires
"mango please !", " song sip baths"





Un petit faible pour ce vendeur du bas de la rue, son sourire quotidien me met de bonne humeur chaque matin

dimanche 11 mars 2012

La team

Publié par Po à 10:06 0 commentaires


"... Ce qu'il y a de bien dans une bande en principe, c'est que chacun y mène sa propre affaire tout en rencontrant les autres, chacun ramène son butin, et qu'un devenir s'esquisse, un bloc se met en mouvement, qui n'est plus à personne, mais "entre" tout le monde, comme un petit bateau que des enfants lâchent et perdent et que d'autres volent ..."
Gilles Deleuze

Workshop / province de Sakon Nakhon

Publié par Po à 10:01 0 commentaires
village de Baan Paen,
les bords du bassin de Nonghan

Un workshop franco-thai, paysagistes et architectes réunis pour envisager les rizières de demain et améliorer les lieux de vie communs. Les échanges seront riches pendant cette semaine courte mais intense qui nous laissera des souvenirs plein la tête je crois.




L'île de la soie

Publié par Po à 09:04 0 commentaires


Direction "l'île de la soie", à une quinzaine de minutes en ferry de la capitale. Le guide du routard nous décrit un niveau de vie sensiblement plus élevé que sur la terre ferme, des cultures prospères et du bétail à revendre ...

   À peine descendus du bateau, une dizaine de motos nous assaillent pour nous faire faire le tour de l'île. " No, no, We just want to walk ". Un peu naïfs les petits ... On marche, on marche et pas grand chose. On relit les lignes du routard : " seule destination où vous aurez du mal à échapper aux moyens de locomotion locaux, ou il vous faudra marcher trois km." 3 km sous un soleil de plomb, disons 6 avec le retour, on aime bien marcher mais quand même.


   C'est donc la queue entre les jambes que nous revenons vers la première moto en vue.



 Et nous voilà chevauchant notre beau cheval blanc, une mobilette de première génération, conduit par le prince charmant qui n'est autre qu'un petit papi ayant perdu toutes ses dents. Il nous emmène tous trois à la découverte de l'île. Les maisons sur pilotis se succèdent, le cadre est apaisant, la végétation sauvage, on se régale. Les enfants nous crient des grands "hello !" en secouant les mains et se tordent de rire en nous voyant débarquer.
 La route, ou plutôt le chemin, est plein de bosses et nous manquons tomber à chaque bons, la mobilette ne roule plus, elle vole. À trois dessus, c'est folklorique et papi il rit aux éclats.

   Du bétail à chaque maison, le routard à dit vrai mais il faut voir le bétail. On dirait des dromadaires les vaches ici. Ce ne sont pas des bosses qui sortent de leur dos mais leurs os saillants ...


   Papi s'arrête et on se réjouit d' apercevoir enfin un métier à tisser. C'est de courte durée, il nous a emmené chez lui dans l'unique but de nous faire acheter une "jolie" étoffe qui peut, d'après ses mimes, servir de jupe, foulard, drap et bien d'autres choses encore. L'achat réalisé pour le plus grand sourire de notre hôte, nous repartons... papi, déjà retourné à sa mobilette, tape du pied en nous attendant. On arrive donc à notre superbe deux roues, papi sourit de toutes ses dents, enfin des deux qu'il lui reste et nous on éclate de rire.



Une journée pleine de légèreté !

Russian market

Publié par Po à 08:18 0 commentaires
le marché russe de Phnom Penh (Cambodge)

" tuk-tuk sir ! tuk tuk ladie ! "

Publié par Po à 07:56 0 commentaires


On monte dans l'un des nombreux tuk-tuk qui nous assaillent : " tuk-tuk Sir ", "tuk-tuk Ladie", " Mdam, Mdam, tuk-tuk please" ... Les nids de poule se succèdent mais il gère notre tuk tuk, naïvement on se permet même ce genre de commentaire " il maîtrise quand même ! ". Ici pas de clignotants, quasiment pas de feux tricolores, les rétros, il y en a deux mais ils sont là pour la déco, c'est le Klaxon qui fait tout. 
    On roule donc pendant 10km dans ce joyeux chaos avec les camions qui arrivent en face à toute allure, ceux qui doublent et nous rabattent sur le côté, les mobilettes à quatre passagers qui essayent de se frayer un chemin. Et puis un nouveau trou sur la route, on ne fait plus attention, on a pris l'habitude de faire des bons dans cette charrette de l'espace, après tout c'est amusant. 
    Mais c'était le trou de trop, la roue avant du bolide dévie dangereusement sur la droite, papi il gère hein ?! Il va redresser non ? NON, là il ne gère plus du tout, il fonce droit sur la vitrine de ces gens qui n'ont rien demandé. Beaucoup de fracas, tu m'étonnes, il a quand même pulvérisé la vitrine, mais les dégâts ne sont que matériels. 
   Nous voilà 10 minutes plus tard dans un deuxième tuk tuk qui guettait la scène, ils ne perdent pas le nord ces tuk tuk, c'est bien connu le malheur des uns fait le bonheur des autres.

mardi 6 mars 2012

Voyager seul c'est bien, à 2 c'est mieux !

Publié par Po à 07:48 1 commentaires

Je vois déjà les commentaires arriver (et moi et moi ...) 
Il n'est bien sur pas mon seul compagnon de voyage mais ça reste celui avec qui je passe le plus de temps, et je me permets d'ajouter, celui que je préfère.

lundi 5 mars 2012

les têtes du Bayon

Publié par Po à 22:58 0 commentaires
















Ces visages ont des expressions bien particulières, jamais deux fois là même. J'ai fait quatre fois le tour du temple avant de me décider à croquer ce duo, pourquoi celui-là plus qu'un autre, je n'en sais rien, il m'a fait signe, j'aime à penser que ces pierres veulent nous dire quelque chose. 


Les bouches de ces statues me fascinent elles sont pulpeuses, et leur courbes sont d'une fluidité qui contraste avec le souvenir anguleux que j'avais de la taille de pierre.

Angkor encore ...

Publié par Po à 22:35 0 commentaires
- Tu portes un debardeur tu ne pourras pas rentrer dans celui-là ...
- Pas de problème je t'attends dehors, je vais prendre des photos
- Ok je fais vite.


Me voilà devant ces ruines me sentant l'âme nouvelle d'une photographe c'est fou comme ces ruines vous éveillent (je n'ai jamais toucher à la photo c'est mon premier appareil, je suis une bille mais laissons nous rêver, ça ne fait pas de mal). Bien décidée, j'enclenche le "ON" de mon appareil et ce charmant "law batterie" apparait, "eh merde !" 
Qu'à cela ne tienne, il me reste bien un stylo au fond de mon sac, je ne suis pas dessinatrice non plus mais après tout ces temples me donnent des ailes. 


Une heure plus tard ...


- On y va ?
- Hein mais tu es déjà là ?
- Ben ça fait une heure je pensais avoir été trop long ...


Le dessin restera donc inachevé, mais il me plait comme ça, les ruines ont un gout d'inachevé, ça colle à la réalité. 


Conclusion : souvent en prenant des photos on oublie de regarder son sujet, on clic, clic et re-clic, en dessinant on observe vraiment.
Le temps s'arrête le temps d'une visite à Angkor.

les temples d'Angkor

Publié par Po à 10:18 0 commentaires

      Les images des temples d'Angkor ne manquent pas, on en trouve à foison sur internet. Je voulais essayer de vous faire partager cette expérience unique telle que je l'ai ressenti, chacune de ces photos renvoie à un moment très singulier de ces trois jours de pierres. 


- Une pluie battante s'abat sur nous, il n'y a que nous entre ces murs (faire le parcours à l'envers vous permet parfois de vous retrouver seuls, ça arrive rarement mais quand c'est le cas c'est un réel privilège), je souris pleinement sans savoir pourquoi, un sentiment de plénitude m'envahit, les gouttes de pluie tombent sur mes orteils je me recroqueville dans l'encadrement de ce qu'il reste d'une porte et lève les yeux au ciel, je voudrait que ce moment ne finisse jamais - pourtant je déteste la pluie, allez comprendre.


- Je monte ces marches une à une et ne peux m'empêcher de penser qu'ils avaient de grandes jambes à l'époque et de tout petits pieds, les proportions sont vraiment étranges - ne regarde pas en bas, surtout pas -  arrivée en haut, je regarde c'est plus fort que moi, ce vertige est enivrant. Une série de marches plus haut, je me retrouve à nouveau seule du moins je le pensais face à un hôtel et brule quelques brins d'encens sans trop savoir pourquoi, ça m'émeut étrangement, l'odeur, le vertige, la pierre, la vue ... Elle sort d'un angle du temple, le ballon rose s'élève, pieds nus elle le suit sans un bruit, elle me sourit, nous sommes maintenant toutes les deux dans ce géant poreux. Elle a 6 ans et passe ses journées dans cette tour de pierres à remettre des brins d'encens à disposition au fur et à mesure qu'ils se consument.
Les enfants sont ici pris au piège des cages du tourisme...


- Légères et puissantes, fluides et ancrées, éphémères et éternelles, toiles et pierres ne sont que "luxe calme et volupté" 

washing river

Publié par Po à 07:53 0 commentaires

traversée du Tonlé Sap de Battabamg à Siem Reap

légèreté ephémère

Publié par Po à 07:34 0 commentaires

retour sur deux semaines cambodgiennes


1er décembre 2011, Phnom Penh




Déjà le sixième ou septième jour au Cambodge et que de sentiments et d'impressions contradictoires. Je suis incapable de vous dire quel jour nous sommes, le temps s'est arrêté depuis cette visite au "CHOEUNG EK GENOCIDAL CENTER".
         Tout y était verdoyant, calme, léger et pourtant ; cette légèreté est éphémère lorsqu'on écoute  la voix de ce cambodgien qui raconte son histoire, l'Histoire de ce pays. Les trous recouverts d'herbes folles, ces bosses et ces creux qui martèlent le terrain ne sont autres que les restes des fosses dans lesquelles étaient jetés les corps morts ou parfois encore en vie. Et ces milliers de papillons qui parcourent le site ne m'evoquent rien d'autre que les âmes de chacun des cambodgiens tués ici par les Khmer rouges. Un arbre, immense, magnifique, sort de terre pour s'élancer vers le ciel, il semble ancré ici, serein, puissant ; j'y accroche mon regard jusqu'à entendre le commentaire numéro 16 et maintenant il me dégoute, j'ai envie de le déraciner. Mais NON, il doit rester là, pour la mémoire, pour rappeler à tous que c'est sur son tronc qu'ont été fracassés les crânes de centaines d'enfants avant d'etre jetés dans un des nombreux trous et recouverts de terre sous les yeux de leur mère. La dernière étape vous achève, c'est la dix huitième. La vue du Stupa dont les vitres hautes de sept étages laissent entrevoir les milliers de crânes qui ont été déterrés est à peine soutenable. Autour de nous, RIEN, il ne reste aucune des constructions de l'époque, seule une immense étendue verdoyante et le Stupa dont la pointe vient percer les nuages. Mais j'étouffe ici, nous quittons ce lieu le cœur lourd, aucun mot ne se décide à sortir de ma bouche. Nous nous regardons, face à face dans le tuk-tuk, effarés ...
 

Neung, Song,
Sam ...
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